Insolation de la gélatine photosensible

Châssis à insoler U.V.
Châssis à insoler U.V.
  • GÉNÉRALITÉS SUR L’INSOLATION : Tant que le mélange gélatine/bichromate/eau n’a pas été séché, la lumière ultraviolette n’a aucune action sur la gélatine. L’action ne s’opère que lorsqu’elle est complètement sèche et uniquement avec la lumière Ultraviolette. Ce sont donc les U.V. de la lumière naturelle qui sensibilisent la gélatine lorsqu’on choisit d’insoler la plaque à la lumière du jour. A présent, il est fait usage de tubes ou de lampes haute pression à vapeur de mercure, dont l’émission spectrale est dans la gamme des U.V.
    Noter qu’une légère surexposition est préférable à une sous-exposition. A l’issue de l’insolation, l’image positive doit être dessinée sur la plaque, d’un léger brun jaunâtre plus foncé que le jaune des parties non affectées par la lumière – tous les moindres détails devant être lisibles. Toutefois, l’insolation ne doit pas être poussée jusqu’à obtenir l’équivalent d’un film positif. Les blancs de l’image ne doivent pas subir de modification significative de coloration. Avec l’utilisation de lampes à spectre ultraviolet (tubes U.V. ou lampes haute pression de vapeur de mercure) le temps est généralement ramené à une durée variant de 4 à 15 minutes, selon l’intensité lumineuse, la distance entre la source lumineuse et la gélatine bichromatée, la concentration en bichromate, la transparence du film, etc… Il faut donc comprendre que des essais sont nécessaires pour régler selon le dispositif mis en place.
  • INSOLATION A LA LUMIÈRE NATURELLE : Pour mémoire – consulter les ouvrages anciens. Autrefois, lorsqu’il était fait usage de négatifs sur verre, l’ensemble était placé et pressé dans un châssis en bois avant d’être exposé à la lumière naturelle. Il s’agit de l’insolation aux U.V. contenus dans la lumière naturelle du jour – procédé qui a toutefois été de mise durant très longtemps avant que n’existent les lampes ultraviolettes. Néanmoins, cette méthode peut encore être employée pour effectuer des essais d’insolation si on ne possède pas de lampe U.V.. Elle fonctionne correctement, mais les temps d’exposition sont plus difficiles à évaluer avec précision car la luminosité  naturelle n’est jamais identique.
Châssis à insoler U.V.
Châssis à insoler U.V.
  • INSOLATION A LA LUMIÈRE ARTIFICIELLE (U.V.) :
    Après séchage dans l’étuve, dès son refroidissement, la gélatine bichromatée peut être exposée sous les clichés (utiliser rapidement les plaques, au plus, dans les jours qui suivent). La composition comportant le film photographique doit être placée en contact parfait avec la couche sensible de la plaque à insoler, émulsion du film photographique si possible en contact avec la gélatine bichromatée. Le vide doit être fait dans le châssis pour parfaire le contact, ce qui évite d’obtenir des images floues.