Observation sur la densité des négatifs

Echelle de gris

D’un atelier à l’autre, la densité de référence des négatifs (j’indique ici entre 1,10 et 1,20) peut varier. Ceci est du à la source lumineuse ultra-violette utilisée pour l’insolation des plaques. En effet, une source vive et intense augmente le contraste de l’image (et peut entraîner une densité correcte à 1,05), alors qu’une source faible et diffuse l’adoucit (dans ce cas un contraste de 1,30 peut être justifié). Il en est de même de la nature de la source lumineuse. Selon que le spectre lumineux comprend plus ou moins de lumière visible (hors de la zone U.V.), le rayonnement pénêtrera différemment l’épaisseur de la couche de gélatine, ce qui entraînera une variation significative du contraste.

La quantité de bichromate dans la couche sensible fait également varier le contraste. Plus elle est élevée, plus le contraste sera élevé.

Il est indispensable que chaque phototypeur tienne compte de ces indications, et détermine au début de ses travaux la densité de référence de ses négatifs, et la quantité de bichromate en fonction de son équipement. Ceci évitera bien des pertes de temps.

Pour réaliser cet étalonnage, une solution simple consiste à réaliser un négatif d’une Echelle de griséchelle de gris. Mesurer son contraste à l’aide d’un densitomètre à transmission. Insoler une plaque phototypique avec ce négatif et effectuer un tirage. Comparer les épreuves obtenues avec l’échelle de gris originale. Avec quelques essais de ce type, vous devriez être en mesure de corriger le contraste de vos négatifs jusqu’à établir celui qui doit vous servir de référence. Vous en profiterez pour établir une courbe de correction si vos négatifs sont imprimés sur transparent.