Négatifs numériques :
- Les négatifs pour la phototypie peuvent être réalisés à partir d’images numériques par impression jet d’encre sur film transparent, sans perte de qualité par rapport aux films argentiques.
- Il s’agit d’obtenir un négatif photographique d’un fichier numérique (l’image) par impression jet d’encre sur un support transparent. Le traitement préalable de l’image s’effectue sur tout logiciel permettant les réglages de contraste, d’inversion, de courbe…
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Les fichiers peuvent être ceux de l’appareil photographique, ou être obtenus en numérisant des épreuves photographiques ou des négatifs argentiques sur scanner en haute définition.
- La qualité des négatifs numériques réalisés dépend de la définition des images de départ et du soin apporté à leur traitement jusqu’à l’impression sur le support transparent, de la qualité des encres et de l’imprimante.
Négatifs argentiques :
- Négatifs panchromatiques pour la « phototypie contact » : il s’agit là de l’utilisation de négatifs
- photographiques argentiques – ceux-là mêmes qui ont reçu l’image directe (image non reproduite) alors qu’ils se trouvaient dans l’appareil photographique. En raison du format du négatif, une chambre photographique est utilisée par le photographe qui prend normalement ses clichés, à la différence qu’il est nécessaire de retourner le film dans le châssis de la chambre, de façon que le côté émulsion soit tourné vers l’opérateur. Une fois développés, les négatifs ainsi obtenus sont utilisés pour insoler directement la plaque phototypique sensible. Le retournement des films évoqué est justifié par leur épaisseur assez importante. Il permet d’empêcher une diffraction des rayons ultraviolets qui se produirait lors de l’insolation si l’émulsion n’était pas directement en contact avec la couche sensible de la plaque phototypique, et qui donnerait une image moins fine lors du tirage des épreuves.
- Reproduction de documents : Avec un « banc de reproduction » (grosse chambre photo) : on utilise des films spéciaux pour arts graphiques (orthochromatiques), en choisissant toutefois ceux au contraste le plus doux.Ils autorisent un éclairage inactinique pendant leur emploi. Si on utilise un film panchromatique pour la reproduction des documents, on n’obtient qu’un film à faible contraste – tout au moins trop faible et difficilement inutilisable pour la phototypie.
Autres négatifs :
- Il est tout à fait possible de concevoir des négatifs sans avoir recours à la photographie, par exemple avec la technique du cliché-verre qui est un négatif sur verre ou film transparent réalisé manuellement et directement par l’artiste. La plaque est enduite d’encre et saupoudrée de poudre de céruse. L’artiste dessine à la pointe dure. Le tracé dégage le verre ou le support translucide. Le tirage est obtenu par l’action de la lumière qui passe à travers le support et sensibilise la gélatine bichromatée. Le tirage s’effectue comme pour une photographie.
Phototypie sans négatif :
- Voir article expliquant le dessin direct sur la gélatine.