Propriétés des négatifs

La règle générale concernant les négatifs photographiques est qu’ils doivent avoir un contraste équilibré, d’une densité située en 1,00 et 1,10. Cette valeur est identique pour tous les négatifs, qu’ils soient réalisés en numérique jet d’encre ou argentiques.

Négatifs numérique
Négatifs numérique jet d’encre

De l’attention portée à la confection des négatifs photographiques dépend le résultat final. La réalisation de négatifs numériques bien équilibrés sera facilitée si votre chaîne de travail est calibrée. En l’absence d’appareil de mesure (densitomètre), disons qu’un négatif qui conviendra pour un tirage photo sur papier argentique à contraste moyen sans correction, conviendra également pour la phototypie. Il sera néanmoins nécessaire, pour rationaliser le travail, d’utiliser un densitomètre. En outre, le phototypeur a à se préoccuper du retournement de ses clichés afin de ne pas avoir une image imprimée à l’envers. Le côté émulsion, ou côté imprimé pour les négatifs jet d’encre, se trouve en contact avec la gélatine photosensible lors de l’insolation.

Si le négatif ne présente pas d’oppositions suffisamment marquées entre les parties noires et les parties blanches, il est trop translucide et ne préserverait pas efficacement la gélatine de l’action de la lumière dans les blancs de l’épreuve, qui donnerait des épreuves voilées et grises. Ce genre de clichés est à rejeter.

A l’opposé, si le ciel demeure sans détail, tant il est noir, que les demi-teintes sont confondues avec les lumières, et que ses parties claires sont trop transparentes et sans détail, il n’offrira que des épreuves dures, trop contrastées. Ce genre de clichés est également à écarter.

Le bon cliché se distingue ainsi : examiné par transparence, ou simplement posé à plat, sur une feuille de papier blanc, il se détachera nettement dans toutes ses parties : les blancs purs deviendront les noirs profonds au tirage ; les gris de différentes nuances, les demi-teintes ; les noirs translucides, laissant apparaître les détails, deviendront les parties claires de l’épreuve, les noirs intenses formeront les plus éclatantes lumières.

On doit retenir qu’en général, un cliché doux est préférable à un cliché fort.